Si lors de son lancement, le Perp a attisé l’engouement des particuliers, il a été vite délaissé par son public par la suite. Il semble toutefois que depuis quelque temps, l’idée d’investir perp recommence à séduire les Français.
Qu’est-ce que le perp ?
Ce plan d’épargne est un placement à long terme permettant de se constituer une certaine rentrée d’argent supplémentaire afin de se constituer un patrimoine financier pour mieux préparer sa retraite. Toutes les personnes actives sur le plan professionnel, peuvent en souscrire un ou plusieurs auprès de l’organisme en proposant, de leur choix.
Les gains perçus à la sortie de ce placement, peuvent être récupérés mensuellement ou annuellement, sous la forme de rente viagère. Sa valeur est détermine sur la base de nombreux critères dont la valeur de l’engagement effectué, le taux de mortalité présent, … Il est à préciser qu’à terme, les gains sont récupérés en capital puis en rente viagère. Les particuliers qui veulent toutefois, utiliser leur perp pour acquérir leur première habitation principale, peuvent prétendre à une récupération uniquement en capital. Le capital ainsi que ses intérêts ne peuvent être débloqués durant la phase de placement sauf lors de l’une de ces situations : décès du conjoint, infirmité, arrêt de la perception des allocations chômage, liquidation judiciaire de son activité professionnelle est à noter que lors de la souscription, l’épargnant pourra demander à inscrire un bénéficiaire de son placement s’il vient à disparaître prématurément.
Le régime fiscal régissant le perp
Le perp offre de nombreux avantages fiscaux à l’épargnant. Les placements effectués pour alimenter ce compte, peuvent être déduits du revenu global. Cette déduction permet de diminuer les impôts sur le revenu. Ce qui fait que le projet d’investir perp soit si séduisant pour les particuliers dont le taux d’imposition, est élevé. Toutefois, il faut se rappeler que même si la valeur du placement, n’est pas plafonnée, les sommes déductibles du revenu global ne peuvent pas excéder les 10 % des gains professionnels de l’année passée. Un point mérite également une attention particulière : la valeur de capitalisation ne peut être exonérée d’ISF à la sortie du placement que si le compte a été alimenté régulièrement et ouvert depuis au moins 15 ans.